Le Japon est un pays globalement propre. Ayant vécu à Paris, qui est une ville sale, et de plus en plus, forcément le contraste est saisissant, tant dans un sens (quand je me rends au Japon) et dans l’autre (quand je rentre en France). Je me souviendrai toujours de mon retour en France en 2012 après trois semaines de vacances au Japon : à la sortie de l’aéroport je me dirige vers la gare de RER et je tombe sur 1/ un escalator en panne et 2/ des emballages de gâteau abandonnés sur le quai… bienvenue en France, j’étais dans l’ambiance.
Bref, le Japon est un pays certainement très propre mais il faut néanmoins relativiser. Régulièrement, il y a du plastique (gobelets, sacs…) qui flotte dans les rivières et canaux de mon quartier et quand nous allons au parc avec les enfants, je ramasse régulièrement des emballages de fast-food ou bien, là aussi, des gobelets en plastique. Il faut dire qu’il n’y a aucune poubelle à l’extérieur, ni dans la rue, ni dans les parcs. Donc, compte-tenu de ce fait et vu la quantité infime de déchets qu’on retrouve à l’extérieur (comparé à chez nous où il y a des poubelles publiques), le Japon est un pays très propre.
Quand je passe tôt le matin devant les magasins ou les entreprises de mon quartier pour aller au travail, il n’est pas rare que je vois un employé en train de balayer le parking devant l’entreprise/le magasin. Tout doit être nickel pour accueillir les clients. Et dans le cas de l’entreprise juste devant mon travail, ce n’est pas un homme en tenue de nettoyage qui le fait (genre l’homme de ménage ou un employé d’un prestataire de service) mais bien un des employés de bureau, en pantalon de costume et chemise. Tout le monde met la main à la patte pour garder l’espace commun propre.
Certains poussent quand même le soucis de propreté un peu loin…
J’ai pris cette photo très rapidement à la gare d’Okayama (désolée pour la qualité mais j’avais un train à prendre). Nous somme dans le hall de la gare, juste après le passage des tourniquets. Oui, cet employé est bien en train de traquer et de frotter avec un chiffon la moindre trace sur le carrelage de la gare ! Et dans le lieu où il y a le plus de passage.