Le temple Saidaiji Kannon-in est un des plus grands de la ville d’Okayama, même si à l’origine, il était beaucoup plus vaste que cela. Connu surtout pour son « festival des hommes nus » (ne vous emballez pas, ils portent tous le pagne traditionnel, la pudeur est sauve), il propose aussi, pour une visite plus classique, de beaux bâtiments des XVIIè et XVIIIè siècles. Ce temple aurait été fondé au VIIIè siècle de notre ère mais, comme beaucoup de temples japonais (merci l’architecture en bois), il a été maintes fois détruit et reconstruit. Son nom actuel signifie « grand temple de l’ouest » mais « sai » voulant aussi dire « rhinocéros », la légende veut qu’une corne de rhinocéros donnée par un dragon y ait été consacrée lors de sa construction.
Malgré la qualité et la beauté des bâtiments, je regrette un peu le côté minéral du lieu, avec cette grande esplanade en sable ouverte aux voitures, cela enlève beaucoup de charme à l’endroit, surtout quand on connaît la beauté des jardins japonais. La partie sanctuaire est plus verte avec un côté jardin et des arbres, donc plus agréable et possédant beaucoup plus de charme.
Le honden, bâtiment principal, daté de 1863 :
La pagode à trois étages, construite en 1678 :
La statue de Jizô bosatsu :
Comme je vous l’avais expliqué dans un post précédent, on trouve des statues de Jizô bosatsu un peu partout au Japon, dans les temples ou en dehors. Jizô bosatsu est un boddhisatva extrêmement populaire car il est le protecteur des voyageurs et des petits enfants. Dans le Bouddhisme, un boddhisatva est une personne qui a atteint l’éveil mais qui a choisi de retarder celui-ci afin de rester dans notre monde pour aider les autres à faire de même (en gros, pour sauver les âmes). Jizô protège particulièrement les âmes des petits enfants car, morts trop tôt, ils n’ont pas eu la chance de pouvoir atteindre l’éveil et leur âme est condamnée à errer dans les limbes. Reconnaissables aux bavoirs et bonnets rouges qu’elles portent, les statues de Jizô bosatsu le sont également par les offrandes déposées à leurs pieds toujours en rapport aux enfants (des jouets, des éoliennes en papier ou, comme ici, des jus de fruits d’une marque plébiscitée par les enfants).
On peut honorer la statue de Jizô bosatsu en l’arrosant à l’aide d’une des louches disposées sur le petit bassin au pied de la statue. C’est également le cas pour la stèle de divinité située à l’arrière du temple.
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.
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Merci beaucoup ! Je suis ravie que ce blog vous plaise et de pouvoir vous faire partager quelques unes de mes aventures au Pays du Soleil Levant 🙂
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